Un voyageur anonyme a pris place à bord d’un train pour un interminable voyage à travers les steppes kazakhes. Le train s’arrête dans une toute petite gare et un garçon monte à bord pour vendre des boulettes de lait caillé. Il joue Brahms au violon de manière prodigieuse, sortant les passagers de leur torpeur. Le voyageur découvre que celui qu’il avait pris pour un enfant est en fait un homme de vingt-sept ans. L’histoire de Yerzhan peut alors commencer…
Mon avis:
Tout commence par une rencontre forfuite entre un voyageur (le narrateur) et un jeune violoniste virtuose au physique juvénile, Yerzhan.
Nous voilà parti au sein des steppes Kasakhes pour un voyage pour le moins dépaysant. Nous sommes immergé dans la culture Kasaque, la musique est omni-présente car nous suivont l'apprentissage de Yerzhan. Nous sommes initiés brièvement aux croyance par l'intermédiaire de mémé Ulbarsyn. Même si les conditions de vie sont difficiles. Yerzhan et Aïsulu sa promise concervent leur insouciances. Mais tout n'est pas rose. L'histoire se passe sur fond de guerre froide et d'essais nucléaire. Les conséquences sur l'environnnement et les habitants de la zône sont dramatiques. Nous en avons un aperçu avec les cauchemars et les peurs de Yerzhan. Même dans ce contexte les enfants garde leur insousciance ce qui amène un peu de légèreté au récit qui reste assez sombre malgré tout. Entre le huis clos des deux familles et les aller-retour passé et présent la trame du livre est assez particulière. Mis à part Yerzhan les autres personnages sont peu travaillés d'où une grande difficulté à les mémoriser.
J'ai aimé ce conte qui est aussi une critique sousjacente de la course aux armements. Je vous laisse donc avec Yerzhan qui va vous conter son histoire.