Synopsis :
Le printemps est de retour sur les côtes de Cornouailles mais Thomas Lynley le remarque à peine.
Sa femme n’est plus et ses années à Scotland Yard sont derrière lui…
Lorsqu’il découvre le cadavre d’un grimpeur au pied des falaises, la réalité le rattrape de manière brutale : la police l’enrôle, son expérience de commissaire au Yard pouvant se révéler cruciale.
De toute évidence, le matériel de la victime est à l’origine de sa chute. Accident ? Sabotage ?
Chez les surfeurs du coin, la nouvelle fait des vagues.
Et l’on devine de peu reluisantes lames de fond.Alors, sous l’impulsion de sa partenaire de toujours, Barbara Havers, Lynley replonge bientôt dans le rouge du péché…
Mon avis :
Ce livre est mon premier livre d’Elizabeth George.
Le début du livre a été un peu difficile. Peut-être parce que je l’ai lu en pointillé.
Enfin, toujours est- il que j’ai eu du mal à rentrer dans l’histoire.
Mais, il faut bien avouer qu’Elizabeth George a un certain talent pour décrire les paysages de cette région anglaise.
Elle sait aussi donner une dimension psychologique à ses personnages.
Chacun d’entre eux est étudié de façon approfondie.
Petit à petit le personnage de Thomas Lynley m’a captivé. Cet homme est brisé par l’assassinat de sa femme.
C’est pour cela qu’il avait entrepris cette longue marche sur la côte.
C’est un comte anglais, élégant, riche mais aussi inspecteur à new Scotland yard.
C’est en cette qualité qu’il va être sollicité par Béa Hannaford, l’inspectrice chargée de l’enquête, après avoir été lavé de tous soupçons.
Lynley contraste énormément avec sa coéquipière Barbara Havers.
Elle est banlieusarde, célibataire, mal fringuée mais très doué et efficace.
Elle ne se fait pas prier pour venir donner un coup de main à Lynley, mais ce n’est pas sans arrière pensée. Elle souhaite le ramener à New Scotland Yard.
L’enquête va nous révéler des aspects pas toujours heureux de l’âme humaine.
Le titre du livre peut avoir deux significations :
Il peut évoquer les sentiments de honte, de remord, et de vengeance qui anime les habitants de cette bourgade que le passé poursuit.
Ou alors, il évoque la touche de rouge que la mère nymphomane arbore dans sa tenue vestimentaire avant de commettre son forfait.
Elizabeth George a su me faire voyager, par ses paysages plus vrais que nature.
Quant à Lynley cette enquête va lui permettre de reprendre pied peu à peu.
Il envisage même un retour à New Scotland Yard.
Bref, je dirais un début en douceur pour une fin sur les chapeaux de roues.