Auteur: Alberto Moravia
Editeur: Denoël
Traducteur: Michel Arnaud
Nombre de pages: 185
Date de parution:24 avril 2015( première parution 1949)
Luca grandit dans l’Italie des années quarante. À l’âge de quinze ans, il ressent un malaise persistant. Il est irritable, le moindre détail le plonge dans une colère monstre.
Cette nouvelle réalité, qu’il juge brutale, le pousse à remettre absolument tout en question : l’école, les parents, la religion. Une désobéissance totale qui le conduit à ce qu’il nomme le «désir de mort». À son grand étonnement, seule la présence de certaines dames semble le rattacher, presque malgré lui, à la vie.
Lorsque Luca tombe malade, une infirmière est appelée à son chevet. C’est avec cette femme, à la fois maternelle et charnelle, qu’il scellera définitivement son initiation.
Je n'avais jamais lu de roman d'Alberto Moravia, je profite donc de ce partenariat avec les éditions Denoël pour tenter l'aventure.
J'ai bien aimé le style d'écriture même s'il est assez classique, je l'ai trouvé agréable.
L'histoire nous plonge au cœur des tourments d'un adolescent en quête d'identité. Cette quête va le plongé dans la désobéissance, la rébellion.
Le sujet est plutôt bien traité pour l'époque, on y retrouve le rejet de l'école, de l'autorité, les sauts d'humeur, l'apparition du désir sexuel, et l'attrait du morbide.
La phase du délire durant la maladie de Luca est très bien retranscrite.
Mais, malgré tout l'histoire n'a pas réussi à me captiver, il y a des longueurs, notamment les longues pensées de Luca. Peu à peu l'auteur m'a perdue en route. Et l'initiation avec l'infirmière, qui tombe comme un cheveu sur la soupe et ne dure que quelques pages, n'a pas réussi à relancer mon intérêt.
Le bilan reste plutôt négatif, non pas par le style, mais plus par l'histoire qui se répète et fini par devenir ennuyeuse.
Merci, aux éditions Denoël pour cette découverte.